Rittal, acteur mondial dans le domaine des armoires techniques et infrastructures IT, a inclus pour la première fois dans son catalogue de produits des climatiseurs testés par DNV pour les applications maritimes. Les nouveaux climatiseurs Blue e+ Dynamic sont basés sur la technologie éprouvée Blue e+ et peuvent résister aux conditions extrêmes de la haute mer, comme les vibrations intenses et les niveaux élevés d’interférences CEM.
Alors que les climatiseurs n’ont pas été conçus pour les applications dynamiques, ils sont cependant exposés au mouvement des vagues et aux vibrations des moteurs sur les navires. Pour un climatiseur standard, cela peut entraîner des dégâts au niveau des conduites de fluide frigorigène.
C’est pourquoi Rittal a modifié les climatiseurs de la série Blue E+ pour les applications maritimes de façon à ce qu’ils puissent résister à une utilisation en haute mer. Les climatiseurs à haute efficacité énergétique dotés d’un coefficient de rendement énergétique saisonnier (SEER) > 6,2 ont passé avec succès les tests de la norme DNV CG 0339 (classe A) au Phoenix Testlab GmbH à Blomberg et seront produits en série début 2025 sous le nom de Blue e+ Dynamic. « Comme les produits garantissent un refroidissement sûr et fiable quand ils sont soumis à des charges dynamiques importantes, ils sont également intéressants pour les applications dynamiques terrestres, comme les grues dans les ports ou les convoyeurs de bagages dans les aéroports », explique Danny Forré, Product Manager chez Rittal.
Tests DNV
Pour la certification DNV, les appareils des classes de puissance de 1,0 kW, 1,6 kW, 2,0 kW et 2,6 kW ont été soumis à une série de tests intensifs. Pour contrôler la résistance aux vibrations, un test de balayage sinusoïdal a été effectué sur un spectre de fréquences défini. Il a été suivi par un test de bruit à large bande sur toute la gamme de fréquences, durant lequel on fait vibrer la pièce testée pendant 2,5 h suivant chaque axe spatial, pour un total de 7,5 h. Les pièces ont ensuite été placées dans une chambre climatique, où elles ont été soumises à différents cycles de température, parfois avec un taux d’humidité élevé. Après cela, il y a eu des simulations du mouvement d’un navire et, pour terminer, des essais CEM, incluant des tests d’immunité et d’interférence en émission.